Des plantations aquatiques dans le Parc communal de Nismes
Grâce à un subside « Conservation de la nature » du Parc naturel, le Parc de Nismes et plus particulièrement les abords de ses deux zones d’eau stagnante se sont enrichis, il y a peu, de plus de 600 plantules vivaces en provenance de la pisciculture de l’Albatros (Petite-Chapelle). Thierry Dewitte, responsable de l’atelier « Verger » de l’Albatros, a passé plusieurs jours avec son équipe pour la mise en place de ces nouvelles plantations. Petit compte-rendu de ces journées au bord de l’eau…
Savez-vous planter à la mode de chez nous ?
Oui, mais aussi les plantes aquatiques ? Voilà deux bonnes années que l’Albatros, atelier Pisciculture, avait participé à l’embellissement du parc communal dédié aux jeux aquatiques de Nismes (Viroinval, province de Namur) grâce à la plantation de plantes vivaces des bords de l’eau. Si une partie a eu fort à faire pour résister au bec des nombreux canards, oies, bernaches et ouettes ainsi qu’au passage des barques électriques manquant parfois de respect pour la végétation des rives, une autre a pu se développer en toute quiétude. Cette fois, deux petits plants d’eau ont accueillis 600 plantes placées sur leur périmètre afin d’habiller deux futures sites d’observation de la petite faune aquatique, l’aménagement devant encore être complété par des pontons permettant une approche plus facile de l’eau. Cette plantation fut mise en œuvre en août, juste après la fin des congés, histoire de bien commencer la mise au travail des ateliers « Pisciculture » et « Verger », journées en plus gratifiées d’un beau soleil…
Et puis, nous y sommes retournés le mardi 18 septembre afin de réaliser une plantation expérimentale. En effet, 120 plantes ont été placées sur une berge séparant deux plants d’eau. Le plus petit devait être transformé en plan d’eau de baignade, mais ce projet est abandonné vu le coût trop élevé de la mise en œuvre et de son fonctionnement. Aussi, cette berge qui devait être finalisée par un revêtement en dur pour être une voie de circulation pédestre est convertie en berge à vocation naturelle et paysagère. Oui, mais voilà, depuis qu’elle existe sans vraiment de fonction définie, les palmipèdes l’ont choisies comme reposoir favori. Et donc l’implantation d’une végétation va rencontrer leur appétit… Aussi, un système de protection en treillis à chape a été fixé au-dessus des plantes au fur et à mesure de leur installation. Patience jusqu’au printemps prochain pour évaluer ce test, s’il s’avère efficace, il permettra la plantation d’un millier de plants.
Suspens donc… Cette activité permet de revaloriser le travail de l’atelier Pisciculture, de participer à l’embellissement d’un environnement qui nous est familier tout en profitant d’un magnifique cadre, et si la météo est de la partie c’est encore plus chouette ! Merci à l’équipe cuisine pour la préparation du piquenique du midi et à tous ceux qui ont permis une bonne organisation des ces journées.
Thierry Dewitte, atelier « Verger »