Par Pauline Crasson, étudiante Bioningénieure en Gestion des forêts et des espaces naturels à Gembloux Agro-Bio Tech (ULiège), stagiaire au PnVH.

Depuis sa réapparition en Wallonie dans les années ’90, le castor a colonisé une grande partie de nos cours d’eau grâce à sa capacité à aménager son environnement pour que celui-ci réponde à ses besoins. Ces aménagements n’étant pas toujours compatibles avec l’occupation humaine du terrain, son retour s’accompagne de problèmes de cohabitation avec les gestionnaires et les usagers des cours d’eau et des propriétés adjacentes. Pourtant, malgré quelques petits soucis de voisinage, le castor, espèce « ingénieure » et « parapluie », est un formidable atout pour la biodiversité et la santé de nos écosystèmes rivulaires.
Le régime alimentaire du Castor ne fait pas l’unanimité au sein des propriétaires forestiers et autres gestionnaires… (CC) Blickpixel. « Et avec la hutte tout confort, vous n’oublierez pas la piscine ? », barrage de Castor, (CC) Graham – H.
Un Parc naturel en Wallonie possède de nombreuses missions décrétales parmi lesquelles figurent la conservation et la valorisation du patrimoine naturel ainsi que la sensibilisation du public. Il veille donc à jouer le rôle d’intermédiaire « Homme-Nature » afin de concilier le respect et la préservation de ses richesses naturelles avec les activités humaines de son territoire. Pallier à la « problématique » du Castor fait donc partie intégrante de ses missions.
Dans ce cadre, le Parc naturel Viroin-Hermeton, sollicité par la commune de Philippeville dans son programme d’actions 2020, travaille sur le sujet depuis ce mois de juin. Pour ce faire, il peut compter sur l’aide d’une étudiante Bioingénieure en « Gestion des Forêts et des Espaces Naturels » de l’Université Gembloux Agro-Bio Tech venue réaliser un stage de deux mois en milieu professionnel.
Objectifs du stage de Pauline ?
- Etablir une méthode simple de recensement des populations de castors sur le territoire du Parc en se basant sur les indices de leur présence ;
- Tester cette méthodologie sur le territoire de Philippeville et, plus précisément, sur le bassin versant de la Chinelle où la situation est rapportée comme « problématique » ;
- Identifier par étude cartographique les zones du réseau hydrographique où la cohabitation avec le castor pourrait devenir problématique pour l’homme et celles où sa présence pourrait être davantage mise en valeur;
- En fonction des zones identifiées, proposer des gestions adaptées aux gestionnaires et aux administrations concernées pour faciliter la cohabitation avec cette espèce protégée afin d’éviter à tout prix son élimination ou son déplacement, ainsi que valoriser sa présence ;
- Concevoir un formulaire d’enquête auprès des professionnels et des particuliers, riverains des cours d’eau, pour récolter leur témoignage et leur perception, le tout en vue d’orienter de futures campagnes de sensibilisation.
Plus d’informations au prochaine épisode… 😃
Pauline peut me contacter pour les castors sur l’eau noire
Philippe ROISIN téléphone : 00.32.60.34.40.54 http://www.domainesaintroch.be *Facebook – Instagram – Tripadvisor -Airbnb **-Youtube -Google -LinkedIn -*
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Bonjour Tom, je pense que tu connais Philippe Ryelandt, il a fait une étude l’an passé sur la reproduction de la grenouille rousse en incorporant un ouvrage de castors( Matagne-la-Petite).
Il est fort intéressé par la problématique que tu soulèves. Peut-être lui en parlé.
Thierry
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